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Touladi à la jig, Le jeu virtuellement réel

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Présenter un texte sur la pêche au touladi représentait pour moi un défi puisque ce n’est pas une espèce que je cible souvent. Pour être honnête, je me suis toujours questionné sur cet engouement sans borne pour cette truite qui selon ce qu’on entend, est loin d’occuper le premier rang pour la qualité de sa chair. Serait-ce que le combat est si exceptionnel? Non, à mon humble avis. Bien que les spécimens de taille limite (60 cm) peuvent être à leurs heures explosifs, les spé cimens de gros calibre eux se laissent parfois désirer à rejoindre le filet, mais soyons honnêtes, ce n’est pas comparable à un saumon ou une arc-en-ciel. Reste le côté spectaculaire d’une photo prise avec un spécimen dépassant les 5kg; ça peut flatter son ego sur les réseaux sociaux. Le pourcentage de réussite des ensemencements pour le touladi suffit à justifier son attrait; augmentant ainsi les chances de captures. Cependant la venue de certaines techniques et équipements très performants risque de contrer le

Trois visions, une passion

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La pêche, c’est pour moi un moyen de me ressourcer, de reprendre contact avec la nature et de voir des paysages à couper le souffle à 20 minutes de chez moi. Je suis surtout un pêcheur à gué et j’adore courir les bords de rivières avec à la fois une canne à pêche et un appareil photo pour immortaliser des moments. Lorsque je pars à la pêche, je n’en reviens jamais déçu, et ce, parce que mon but est de créer des histoires et des images que je pourrai raconter et montrer à mes  enfants et petits enfants. C’est pourquoi j’aime bien dire que la pêche est généreuse, pas toujours en poissons, mais souvent en souvenirs. Je crois que plusieurs seront d’avis avec moi, et même que quelques-uns d’entre vous ont peut-être pensé à de beaux souvenirs en lisant ce petit bout de texte. Ceci est donc la vision de la pêche d’un jeune passionné de 19 ans. N’étant pas un pêcheur qui excelle dans tous les types de pêche, j’ai posé la question à deux autres pêcheurs qui pourraient peut-être avoir une vis

Le touladi à la traîne en kayak.

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Je me souviendrai toute ma vie du premier touladi que j’ai pris à la traîne sur mon Catch 120. Ça se passe en début mai sur le lac Massawippi. Un superbe lever du soleil, la surface de l’eau est d’un calme serin. J’avais comme plan initial d’explorer les pointes de roches et sorties de baies pour taquiner les grises qui viennent chasser. À cette période de la saison, l’eau est encore froide et la grise se retrouve un peu partout dans la colonn e d’eau. Je peux donc me permettre de traîner un leurre sans équipement sophistiqué. Une colonne d’eau variant de 6 à 20 pieds près de la rive est toute indiquée. La présence importante de l’éperlan dans ce plan d’eau suggère l’utilisation du devon Yo-Zuri L-Minnow de 2’’5/8’’ de couleur Blue Black. Sa conception fait en sorte qu’il nage à une profondeur entre 2 et 3 pieds à vitesse constante. Toutefois, lorsque je ‘’trôle’’ le salmonidé, j’aime bien varier ma vitesse en donnant des saccades à coup de pagaies. Ces gestes donnent

La pêche à l’éperlan

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Parce que c’est quand même de la pêche… Depuis aussi loin que je me rappelle, la pêche à l’éperlan arc-en-ciel en ruisseau a fait partie de la culture de bien des pêcheurs. À une certaine époque, l’abondance de la ressource faisait en sorte que des récoltes impressionnantes voir abusives étaient chose fréquente. La puise et le sceau de 5 gallons étaient l’équipement de base et ce dernier était souvent lourd à son retour au véhicule. Lors de l’apparition  des nouvelles règles pour protéger ce maillon important de la chaîne alimentaire de nos poissons de lac, une diminution drastique de cette activité a été remarquée. La fermeture des tributaires à hauts potentiels, le nouveau contingent (120 poissons) où c’est permis et l’interdiction de transporter du poisson-appât dans les zones ou son utilisation est interdite en période estivale a ni plus ni moins contribué à faire presque disparaître cette pêche printanière. Je dis presque puisque je croise encore quelques adeptes le long de

La fébrilité de l’ouverture.

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D’aussi loin que je me rappelle, le mois d’avril est signe d’ouverture de la saison de pêche sportive. Dans les semaines qui précèdent le jour fatidique, le sang se réchauffe dans les veines, le doute s’installe sur l’équipement et les leurres de départ de même que sur l’endroit où l’aube nous accueillera. Cette année la fébrilité nous envahi doublement. Notre site "Pêche FOKUS Fishing" prend son envol dans un contexte plus que particulier; souhai tons que la situation se rétablisse bientôt. Chacun vit l’ouverture à sa façon, les embarcations et moteurs sont prêts depuis longtemps, les mouches principales sont mises en avant plan dans les coffres et les vestes sont garnies des leurres de confiance ayant le meilleur espoir de résultats. Le premier lancer de cette mouche un peu manquée et son amendement un peu précipité. Les streamers testés près du plat-bord de l’embarcation qui s’éloigne à une vitesse précise ayant comme mandat de donner raison à son maître. Les récupérati

Doré en migration

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Doré en migration. Le mois de mars est à mon avis le plus beau mois de pêche blanche. La température est normalement clémente et la pêche est habituellement à son meilleur. Ce n’est pas différent pour la pêche du doré. Ces derniers ont déjà commencé leur migration en direction des sites de fraies. L’exemple le plus connu est la pêche de la baie de quinte. Cette immense baie du lac Ontario est le théâtre d’une très grande migration débutant au mois de novembre. Plus l’hiver avance et plus les dorés se rapprochent de l’embouchure d’un tributaire pour aller y frayer. Si on ramène cela à plus petite échelle, nos plans d’eau sont aussi témoin d’un déplacement saisonnier des dorés. Je vous dirais que la migration se met en branle à partir de la fin février. Plus le temps avancera en mars et plus les dorés se concentreront à des endroits de plus en plus près des embouchures de rivière tributaire. À ce moment j’ai trois secteurs qui me viennent en tête. Le premier c’est l’embouchure

Pêche agressive ou pêche passive

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Durant la saison hivernale, le poisson réagit souvent de façon anormale due au fait que son métabolisme change pour la saison froide. Dans cet article je vais vous parler d’une façon productive de provoquer l’attaque de ceux-ci en s’adaptant à leur comportement. Dans certains cas il faut jouer l’agresseur (utilisation de leurre bruyant et provocateur) alors que dans d’autres il faut jouer la victime (utilisation de finesse laissant croire une proie facile). Dans le scénario de provocation j’aime bien utiliser des leurres ayant une chambre de résonance comme les leurres lipless toutes les compagnies sur le marché en offre un modèle à vous de choisir celui qui vous plaît, l’importance dans le cas présent et que le leurre va provoquer les poissons dans les alentours par le bruit qu’il libère et leurre nage éradiquée, ils n’aimeront certainement pas que cet intrus perturbe leur repos et déclenchera dans bien des cas une attaque franche et directe ! J’utilise une approche agressive en pom