Persévérance, une brune qui porte bien son nom.
Il y a des matins ou c’est plus difficile que d’autres et ce
matin c’en est un. La suggestion de Guy
d’explorer un nouveau secteur ne nous déplaît pas, mais disons que depuis un
certain temps, cette quête du Klondike ne nous a pas permis d’ajouter au
calepin, des X intéressants. Février
n’est pourtant pas un mois de références, nous le savons bien, mais malgré
tout, cet entêtement donnera un résultat intéressant.
C’est donc à cheval sur nos montures que nous nous dirigeons
à cet endroit. Guy a fait ses devoirs et
ce spot répond à certains critères incontournables au niveau de la
structure. -19 degrés, mais on a vu
pire. Le soleil fera bientôt membre honorable poussant le mercure à atteindre
un niveau plus confortable. La stratégie
demeure sensiblement là même, couvrir le plus de terrain possible en jouant
avec les profondeurs. On ne se gêne pas
pour frôler la rive poussant l’audace à étendre dans une colonne de 5
pieds. Nous savons que ce genre de set
up nous amènera à composer avec la présence d’espèces non ciblées, mais c’est
un compromis incontournable. Le
salmonidé doit se nourrir et il peut très bien s’y aventurer. Mon fils Zak et moi terminons l’installation
de nos engins fixe variant la profondeur de nos offrandes selon nos
profondeurs. Quelques attaques de
perchaudes plus tard, c’est un grand coup. Milieu de berge, 27 pieds de
profond, éperlan mort à 15 pieds, BANG! Un combat prometteur qui se terminera
par un hameçon ouvert…ce poisson représentait un espoir de voir enfin des
efforts récompensés. Dur sur l’ego d’un
gars de 17 ans, mais aucune faute attribuable au pêcheur. Les hameçons que nous
utilisons sont discrets, mais ont leur limite.
10 minutes s’écoulent. Un deuxième drapeau; 18 pieds profonds, offrande
à 6 pieds. Même réaction, un combat lourd. Tout près du trou, on ressent une poussée
d’adrénaline à la vue de ces
couleurs. Une brune qui représente un
record personnel, mais qui ne passe pas au trou; un cauchemar. L’idée d’une
césarienne m’effleure l’esprit, mais les risques trop élevés…une longueur de
bras détrempé plus tard et quelques éraflures à la main, la bête est mise sur
la glace. Mensuration : 29.5 pouces. 9 livres 47. Cette aventure met un baume sur plusieurs
sorties parfois infructueuses, mais suffit d’un seul poisson pour faire une
saison. Bravo fils!
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