Les menés morts comme appâts ?
On s’est tous posé la question cet hiver : avec
l’arrivée des ménés morts obligatoires, quel type de brimbale choisir ?
Sentinelle ou polar ? Et comment pêcher ?
Pour ma part, j'avais déjà essayé plusieurs types de montage
l'an passé : j’anticipais la future loi. J’ai fini par en conclure que les
montages les plus simples étaient les plus productifs. Les appâts morts sont
très fragiles et il fallait bien les accrocher à l’hameçon pour ne pas se les
faire voler dans les zones à faible courant.
Je plante souvent l’hameçon dans la tête, en rentrant la
pointe dans la bouche, avant de la faire ressortir sur le dos. Ou alors j’opte
pour la fixation dans les rayons de la dorsale reliés à la colonne vertébrale.
Parfois, les ménés morts flottent. Pour éviter cela, appuyez
sur l’abdomen pour casser la vessie natatoire. N’oubliez pas non plus de les
réchauffer dans vos mains avant de les mettre à l’eau, un méné congelé flotte.
Quand il y a du courant, j’allonge mon bas de ligne pour
qu’il anime l’appât, jusqu’à 14 pouces, et j’y ajoute une petite cuillère
semblable à celles qu’on trouve dans les montages à truite pour les lacs en
été. Le but est de faire osciller le bas de ligne, pour que le méné bouge latéralement.
Plantez l’hameçon dans la tête pour ce montage. Si le méné
est gros, ajoutez un hameçon remorque derrière. Bannissez l’hameçon triple car
il rend le ferrage difficile. J’opte pour des hameçons fins de fer rouge pour
mes poissons morts. Pour le brochet et la perchaude, je fixe le plomb en bas,
avant
d’ajuster la hauteur de mon bas de ligne. Pour la truite, un petit plomb
fendu sur le bas de ligne suffit à descendre l’appât sous la glace. N’oubliez
pas que plus on manipule le poisson mort, plus il perd d’écailles et de
reflets, et moins il attire de prédateurs.
Je vous souhaite une bonne fin de saison de pêche blanche
Marc Tremblay
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