Brochet localisation.
Il n’y a pas
de boule de Crystal permettant de savoir où le poisson se trouve pendant la
saison hivernale. Ceci implique donc de
percer et percer encore jusqu’à ce que des résultats révèlent la présence de
l’espèce recherchée. Ça peut sembler
simpliste, mais ça l’est vraiment. Le brochet
ne fait pas exception. Mise à part la
période de pré fraie où il devance quelque peu le temps de reproduction, il est
peut-être moins concentré. On doit prospecter, mais certains indices permettent
de sauver du temps sur cette étape. Bien sûr, les secteurs profonds ne sont pas
les meilleurs puisque ce poisson est un chasseur qui souvent utilise les
structures pour se camoufler. Il est ainsi plus près de ses proies et économise
de l’énergie à les chasser. Donc les
baies et les bordures de falaise sous-marine sont souvent gage de succès. Les
entrées de rivière où l’apport de nourriture y est important pourraient être
très productives, mais ces secteurs comportent souvent certains risques qui, à
mon humble avis, n’en valent pas la
peine. Je ne suis pas très téméraire. Sans rien vous apprendre, les baies sont des
valeurs sûres puisqu’on y retrouve souvent les éléments qu’affectionne le
brochet. Les fonds garnis d’algues, qui
représentent souvent un refuge important à la survie des plus petits poissons,
attirent les plus gros en quête de nourriture.
Les cartes
bathymétriques comme celles offertes par Navionics aident grandement la
première étape de localisation. De plus, il est possible de planifier des
sorties avec une précision surprenante. Il est facile de repérer sur un lac,
les baies et les structures qui pourraient être essayées, d’en calculer la
distance à parcourir et tout cela, à
partir de votre cellulaire. Le produit se permet même de vous suggérer certains
endroits propices. Sur place, il suffira
de demander les permissions aux propriétaires pour un accès rapide au site. Sur
la glace, vous pouvez naviguer facilement jusqu’aux points choisis en utilisant
votre téléphone comme un GPS. Pour
l’avoir expérimenté, ça devient un outil indispensable et à peu de frais. À l’étape de l’installation des engins, vous
pourrez suivre une courbe qui vous semble intéressante. Je me plais à effectuer le tracé dans la
neige, téléphone en mains et reproduire la courbe qui se trouve sous la glace.
Je me rappelle que lors d’une sortie, j’avais planifié travailler un îlot
sous-marin au milieu de nulle part. Sur
place, après avoir enlevé la neige, les vestiges d’un vieux trou étaient
présents; signe que la précision est quand même remarquable. Suffit de downloader l’application et, pour
un prix plus qu’abordable, faire l’achat des cartes de votre secteur. (www.navionics.com/)
Comme la
prospection, et ce, peu importe l’espèce, demande un certain effort il ne faut
pas s’insurger devant certains pêcheurs qui désirent être discret sur leur site
de pêche. Il faut comprendre qu’il peut y avoir plusieurs trous de percée avant
d’en arriver à des résultats constants. Je
comprends très bien ce comportement et je l’endosse. Il n’y a aucune raison avec tous les outils
disponibles, de ne pas découvrir votre petit coin. Il suffit d’y aller étape par étape, d’avoir
de bons appâts, de la patience et de profiter du moment présent. Les résultats suivront; suffit de faire ses
devoirs…
Commentaires
Publier un commentaire