IL existe une multitude de techniques pour tenter de déjouer
les dorés sur une brimbale. Dans cet article, je vais expliquer quelques
techniques à la fois simples et productives dans la fabrication d’un bas de ligne
avec poisson-appât vivant. Ces montages sont conçus pour être utilisés avec des
brimbales possédants une bobine de fil en réserve. Pour ma part, j’ai effectué
énormément d’essais depuis 25 ans. J’ai obtenu d’excellents résultats pour
chaque technique utilisée. Cependant, il y a 2 bas de lignes que j’ai
affectionnés parmi tous les autres. Il y a le montage avec un connecteur Bear
Paw et le montage ‘’maison’’ que nous avons développé moi et un ami. Tout d’abord,
il y a une règle à respecter lorsqu’on vise les dorés, c’est la finesse! En
période hivernale, au moment où l’eau devient très froide, les dorés sont
beaucoup plus amorphes lors des périodes d’alimentation. Généralement, ils vont
se nourrir et saisir l’appât d’une façon très subtile. Donc, lorsque le doré
s’empare de l’appât et tente de se déplacer, il ne doit pas découvrir la supercherie.
Sinon,il rejette immédiatement le méné! Ainsi, votre montage doit être très raffiné.
Un bas de ligne en fluorocarbonne ou en mono filament est selon moi essentiel.
Pour ma part, j’utilise une ligne tressée pâle comme fil principal, mais un fil
en fluorocarbon complète mon bas de ligne.Il faut opter pour des hameçons de qualité.
Les modèles Octopus de Gamakatsu ou Ultra-point de Mustad #4 dans la couleur
rouge sont mes préférés. Pour les lests, tout dépend de la force du courant et
de la profondeur recherchée. Je vais opter pour un plomb cloche de ¾ à 1 oz
pour les endroits avec courant. Sur mon montage maison, j’utilise toujours des
plombs cloches de 1 oz. En eau peu profonde, un lest plus léger peut être utilisé
sur votre montage. Ce qui va permettre une présentation délicate et très
subtile…
La pêche à l’éperlan
Parce que c’est quand même de la pêche… Depuis aussi loin que je me rappelle, la pêche à l’éperlan arc-en-ciel en ruisseau a fait partie de la culture de bien des pêcheurs. À une certaine époque, l’abondance de la ressource faisait en sorte que des récoltes impressionnantes voir abusives étaient chose fréquente. La puise et le sceau de 5 gallons étaient l’équipement de base et ce dernier était souvent lourd à son retour au véhicule. Lors de l’apparition des nouvelles règles pour protéger ce maillon important de la chaîne alimentaire de nos poissons de lac, une diminution drastique de cette activité a été remarquée. La fermeture des tributaires à hauts potentiels, le nouveau contingent (120 poissons) où c’est permis et l’interdiction de transporter du poisson-appât dans les zones ou son utilisation est interdite en période estivale a ni plus ni moins contribué à faire presque disparaître cette pêche printanière. Je dis presque puisque je croise encore quelques adeptes le long...
Commentaires
Publier un commentaire