Truite brune
Histoire de pêche
Sortie avec Bert au Mass à -25°C

Lorsque vous avez seulement quelques heures par semaine pour pratiquer votre activité préférée vous ne tenez pas compte de la météo. Mon Chum Bert et moi sommes dans la même situation, travailleur par quart, donc lorsque nous sommes en congé c’est là que ça se passe. Ce vendredi-là, Bert me ramasse chez moi. Il est 5h30, nous n’avons que 20 minutes de route à faire et quelques minutes de marche pour nous rendre dans un nouveau secteur. Nous sommes au début janvier et il fait froid, un de ces matins où tu te demandes si c’est le -25°C ou le vent qui fait claquer le déclin sur ta maison qui t’effraie ou le cocktail des deux.
Disons que ce début de saison est encourageant et que ce nouveau ‘’spot’’ nous porte à croire que la brune sera au rendez-vous. De toute façon, une fois bien habiller et avec l’abri de monter, pourquoi se poser la question. Et par ailleurs, nous avons une méthode pour la brune que nous devons expérimenter encore pour nous satisfaire. Je vous reviendrais un peu plus tard sur cet ajout.
Nous sommes donc arrivés sur place, le proprio nous permet de nous stationner  près de son entrée. Son chalet n’est peu ou pas visiter l’hiver donc, une visite de notre part de temps en temps afin de ne s’assurer d’aucune anomalie lui rend service.
Cette baie de taille moyenne offre 2 types de structures. Une principale qui m’attire le plus est un ‘’dos d’âne’’ qui de la rive descend vers le large. La deuxième forme une cuve qui est créée par le remous d’un ruisseau de bonne taille qui entre du Sud vers nous.
Pour cette fois-ci, Bert et moi allons travailler sur les deux flancs de la structure de la rive vers le large. Bert prend le côté sud et moi le côté nord. Un phénomène impressionnant se produit, avant d’avoir pu percer mes 5 trous dans 15 pouces de glaces j’avais 3 truites brunes de prises. C’est quelques heures ce matin-là ont été magiques. Ha, c’est vrai, je devais vous parler de cet ajout à mes brimbales. Le voici, lorsque je pêche sur mon petit lac d’ouverture je vise la brune, mais disons que l’espèce dominante de ce plan d’eau est la brune. Du fait que j’utilise comme appât des éperlans morts, mais de grosseur 3-4 pouces, je manque plusieurs touches et/ou échappe lors de combat. J’ai alors fait l’expérience d’un type d’hameçon que nous utilisons à la grise (ligne morte). Ce harnais est le ‘’gorge hook’’ il consiste à entrer la broche par la bouche de l’éperlan, et de la ressortir par le dos près de la dorsale. Ce qui donne une fois mit dans l’eau un aspect plus naturel. Ce harnais à un hameçon double qui sort par la bouche lors de l’attaque du poisson (généralement par la tête) avalera l’hameçon. Mais attention, si vous prenez d’autres espèces non visées et que vous devez faire une remise, vous devrez couper le fil et la survie de votre poisson n’est pas assurée.

Tout ça pour dire que la météo ne devrait pas vous effrayer si vous planifiez une sortie. Prenez la peine de faire quelques heures, n’hésitez pas à essayer de nouveau secteur.  N’oubliez pas que les propriétés riveraines appartiennent à des payeurs de taxes municipales, demandez-leur la permission, vous en serez récompensé. 

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